31 mars 2010

Dernière journée en Égypte

Déjà! Dans moins de vingt-quatre heures, je serai à Paris. J'ai vu tant de choses, découvert tant de merveilles, il est trop tôt pour cibler un seul point fort de ce voyage au coeur du temps. Il n'y en aura probablement pas qu'un seul, j'imagine.

Que l'on puisse encore observer des structures construites par l'homme 5000 ans après leur construction, que l'on puisse visiter ces pyramides, est incroyable. Y a-t-il quelque chose aujourd'hui qui nous survivra pour une aussi longue période de temps? Que des touristes de l'avenir visiteront en se demandant pourquoi nous faisions les choses ainsi? J'en doute… Ces temples, ces couleurs encore vives aujourd'hui, cette histoire unique est à découvrir et à vivre.

Il y avait bien les pyramides et les temples, mais il y avait aussi la nature. Ce désert Blanc si aride et si beau à la fois. Tout comme le mont Sinaï. Tout comme le désert Noir. Il y avait ce fameux ciel étoilé dans le désert, alors que la présence lumineuse créée par l'homme y était absente et permettait à notre regard de se perdre dans cette immensité céleste, le sourire au visage. Il y avait aussi ce majestueux fleuve, le Nil, fleuve d'entre les fleuves qui, sans lui, l'Égypte n'aurait jamais été ce qu'elle a été et est devenue. Il y avait cette mer Rouge, riche de ses coraux et de sa flore aux couleurs fabuleuses où il faisait si bon y plonger.

Il y avait bien les pyramides, les temples et la nature, il y avait aussi son peuple. Les différences culturelles et religieuses sont évidentes et même audibles, à chacune des prières du muezzin. Malgré tout, jamais je ne me suis jamais sentie menacée d'une quelconque manière, en traversant les rues achalandées du Caire, en marchant dans les souks (bien que les vendeurs veuillent tous que l'on entre dans leurs échoppes) ou en dormant à la belle étoile sur le mont Sinaï. Les Égyptiens sont accueillants et avenants. Le tourisme est l'industrie la plus importante du pays et ils en sont conscients et veulent assurer notre sécurité en tout temps. C'est pour cela qu'il y a un convoi pour Abu Simbel, qu'il y a des vérifications d'usage régulièrement sur les routes, qu'un policier en civil nous a même accompagnés dans notre séjour dans le désert. Même en ayant conscience de cette présence, nous pouvions pleinement profiter de chacun des instants de ce fabuleux voyage.

Et au moins, avant de quitter, j'aurai vu un ciel bleu au Caire. Vive le vent!

L'Égypte, un pays à découvrir et à vivre. Y reviendrais-je? Inch Allah, comme nous répondraient les Égyptiens. En attendant de fouler le sol français, je vous dis Ma'as Salaama, aurevoir.

It's almost time to leave this magnificent country. These three weeks passed so fast, I can't believe it. I've seen beautiful pyramids, temples and tombs. I've seen and lived nature in its pure simplicity, in the desert, and in its most complex assemblage while diving on the coral reefs of the Red Sea. I have seen a welcoming country even though our cultural and religious differences are obvious. Always felt safe and secure; always felt welcomed. "Welcome to Egypte" could we hear on the street. In less than 24 hours, I'll be walking on French soil. In the meantime, I say to you Ma'as Salaama, goodbye!

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